Paris touche du bout des doigts son rêve de remporter la Ligue des champions. Après avoir sorti Liverpool et Aston Villa, le club de la capitale a écarté Arsenal. Vainqueurs 0-1 à l’aller, les hommes de Luis Enrique ont à nouveau dominé les Gunners au retour (2-1), mercredi soir dans un Parc des Princes en feu, validant ainsi leur billet pour la grande finale, le 31 mai prochain à Munich, contre l’Inter Milan.
Au sortir de la rencontre, la ville de Paris s’est embrasée. Des milliers de supporters parisiens se sont réunis pour célébrer la qualification de leurs protégés aux abords du Parc des Princes ou encore sur les Champs-Elysées. Mais, malheureusement, ces scènes de liesses ont, par endroit, dérapées. Des heurts avec la police, des dégradations et des pillages ont été constatés, mais aussi un dramatique accident de voiture ayant fait trois blessés, dont un grave.
De surcroît, certains supporters des Rouge et Bleu ont décidé de s’en prendre à Adrien Rabiot. Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux on peut voir plusieurs personnes brûler un maillot de l’OM. Une provocation envers le club ennemi accompagnée de chants insultant à l’endroit d’Adrien Rabiot et de sa mère Véronique. « Rabiot n**** ta mère », peut-on notamment entendre.
Rabiot déjà pris à partie au Parc des Princes
Voilà qui ne devrait pas faire redescendre les tensions entre le clan Rabiot et le Paris Saint-Germain. On se souvient que lors du dernier PSG-OM au Parc des Princes en mars dernier, le milieu de terrain français de 30 ans et sa mère avaient déjà été pris pour cible par les fans franciliens. Des banderoles et des chants insultants avaient émaillés ce Classique, provoquant l’indignation.
« Insulter une mère, et un père décédé… tout se paye un jour. Vous ne l’emporterez pas au Paradis. Croyez-moi », avait réagi Rabiot sur les réseaux sociaux, avant d’adresser un tacle au président Nasser Al-Khelaifi: « Nasser, tu peux avoir tout l’argent du monde et même plus, la classe, ça ne s’achète pas. » La mère du joueur a décidé de porter plainte après ces incidents en tribunes.
