De l’aveu même des Toulousains, le match face à l’UBB a sans doute basculé au retour des vestiaires lorsque Louis Bielle-Biarrey a créé l’exploit dans son couloir et inscrit son deuxième essai du match, donnant 14 points d’avance à Bordeaux et plongeant les Rouge et Noir dans le doute.
« Celui-là, il nous fait quand même mal à la tête. Parce qu’on avait bien fini la première mi-temps, on avait à cœur de repartir de l’avant sur la deuxième », a ainsi confié Romain Ntamack à l’issue de la rencontre, lui qui avait du mal à reconnaître la supériorité des Bordelais.
La fulgurance de LBB sur le coup d’envoi de la deuxième mi-temps n’a pas surpris que la défense toulousaine. Elle a également pris de vitesse le réalisateur et les commentateurs de la rencontre pour France TV, qui avaient en effet donné la parole à Yannick Bru, l’entraîneur bordelais.
« Il faut s’attendre à l’impossible avec Louis Bielle-Biarrey »
Quelques jours auparavant, Fred Godard, le réalisateur de la demi-finale pour France Télévisions avait pourtant exprimé ses craintes. « Filmer le rugby, ça n’est déjà pas simple… Et en plus, il y a comme Antoine Dupont ou Louis Bielle-Biarrey des gens indéfinissables. Avec lui, il faut s’attendre à l’impossible, avait-il expliqué auprès du Parisien.
« C’est compliqué d’anticiper ce qu’il va faite et comment le suivre à l’image. Tu es obligé en tant que réalisateur, d’être constamment sur le qui-vive quand il prend la balle car même au moment où tu ne t’y attendras pas du tout, il peut te sortir une fulgurance et filer loin de l’action que tu filmes », avait-il renchéri, soulignant le dispositif mis en place avec quatre caméras sur des plans larges et deux autres sur les ailes.
