Esteban Ocon n’a pas de regrets. Arrivé au bout d’un cycle de cinq ans avec l’écurie Alpine, le pilote normand a fait le choix de rejoindre Haas cet hiver. Alors que la Formule 1 fait étape ce week-end à Miami, le vainqueur du Grand Prix de Hongrie 2021 s’est longuement confié dans le cadre du podcast Beyond the Grid concernant ses premiers mois au sein de la structure basée à Banbury, marqués par des résultats en dents-de-scie avec des points pris en Chine et à Bahreïn. Un premier bilan très positif pour le natif d’Evreux.
« Ma première impression de l’équipe, c’est vraiment celle d’une grande famille, a-t-il tout d’abord expliqué. Ils m’ont accueilli de manière tellement chaleureuse que je me suis tout de suite senti chez moi. C’est un vrai nouveau départ pour moi. » Affirmant avoir la sensation d’une intégration sans faille dans sa nouvelle équipe, Esteban Ocon y a trouvé un groupe dans lequel « tout le monde est motivé et a faim de résultats ».
« Honnêtement, c’est fantastique de faire partie d’une telle équipe, et j’espère qu’on pourra progresser encore cette année », a-t-il ajouté. Au moment de se risquer au jeu des comparaisons avec ce qu’il a déjà connu dans sa carrière en F1, le Tricolore voit dans ses premiers mois chez Haas des réminiscences de ce qu’il a pu connaître lors des saisons 2017 et 2018 chez Force India.
Ocon : « On a vraiment l’impression d’être dans une grande équipe »
Il y a toutefois quelques différences admises par le Tricolore. « En termes d’ambiance, ce côté familial me rappelle beaucoup les années Force India, mais sans avoir l’impression d’être petit, a-t-il ainsi affirmé. Ici, on a vraiment l’impression d’être dans une grande équipe, notamment quand on voit ce qu’elle accomplit. » Esteban Ocon a laissé passer une petite pique en direction de ses anciennes écuries car, chez Haas, « quand on a besoin de quelque chose, ça arrive plus vite » que ce qu’il a connu par le passé.
Au-delà de se fondre dans un nouveau groupe, le pilote français a dû nouer des liens avec sa nouvelle ingénieure de course Laura Müller, qui est la première femme à tenir un rôle aussi important au sein d’une écurie de F1. Assurant que cette dernière « a beaucoup d’expérience dans de nombreuses catégories », le Tricolore a ajouté que « son parcours est vraiment très impressionnant ».
« C’est un vrai plaisir de travailler avec elle, a-t-il conclu. La quantité d’heures qu’elle consacre au travail est vraiment impressionnante. Elle ne compte pas ses heures. » Des bonnes sensations et une bonne ambiance qu’Esteban Ocon devra convertir en bonnes performances plus régulières en piste et ce dès ce week-end à Miami.