Maxime Lucu: « C’est terrible d’en arriver là… »

Maxime Lucu
A quelques jours de la finale de la Champions Cup entre l'Union Bordeaux-Bègles et Northampton, Maxime Lucu revient sur la période difficile qu'il a traversé l'an passé.

Le grand jour approche pour l’Union Bordeaux-Bègles. Le club aquitain va disputer samedi la première finale de Champions Cup de son histoire, à Cardiff, contre les Anglais de Northampton.

L’UBB va compter sur son demi-de-mêlée et capitaine, Maxime Lucu. Le n°9 international est au sommet de son art cette saison. C’était moins le cas l’an passé, quand il a connu une période difficile. Notamment lors du Tournoi des Six Nations 2024, où il avait dû sortir de l’ombre d’Antoine Dupont, car ce dernier était laissé au repos dans l’optique des Jeux Olympiques.

« J’avais la pression, la peur de mal faire les choses, la peur de rentrer sur le terrain. C’est terrible d’en arriver là », s’est souvenu Maxime Lucu, dans un reportage diffusé dimanche dans l’émission Stade 2.

Un an plus tard, c’est un tout autre joueur qui est entré sur le terrain, à Dublin, quand Dupont a été victime de sa grave blessure. « Je voulais juste prendre du plaisir, explique Lucu. Contre l’Irlande, je me suis dit: ‘Quel bonheur d’être là, de jouer un match comme cela, important, une demi-finale, avec peut-être la victoire dans le Tournoi à la clé. » Ce sera chose faite avec le succès fondateur à l’Aviva Stadium. Une semaine plus tard, contre l’Ecosse, les Bleus termineront le travail face à l’Ecosse, avec un Lucu impeccable à la baguette.

Lucu: « J’aurais pu lâcher… »

Pour le joueur, l’année 2025 contraste clairement avec la précédente, « compliquée, humainement et collectivement ». « Je n’arrivais pas à avoir de trophées », explique celui qui avait manqué un coup de pied décisif en quarts de finale de Champions Cup contre les Harlequins, et qui vivra ensuite le traumatisme de la défaite 59-3 en finale du Top 14 contre Toulouse.

« J’aurais pu lâcher, j’étais à deux doigts, avoue Maxime Lucu. Au fond de moi, je sentais que j’étais capable de faire beaucoup mieux. » Cela se voit cette saison. Et cela pourrait offrir au natif de Saint-Jean-de-Luz une nouvelle très belle ligne à son palmarès.

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À propos de l'auteur
François Tesson
Alias « Tess ». Le fuoriclasse de la rédac. Football, cyclisme, tennis, rugby, volley, chessboxing: quelle que soit la discipline, François vous trouve toujours des sujets en or. Jaune, de préférence. Plusieurs Grandes Boucles, Grands Chelems et grands ponts à son actif, sans aucun contrôle positif. Point faible: à deux doigts de percer sur Snapchat.
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