Loïs Boisson, verdict confirmé après sa défaite précoce

Lois Boisson
Pour son grand retour à la compétition après Roland-Garros, Loïs Boisson a chuté dès le 1er tour des qualifications à Wimbledon. Un sentiment très marqué accompagne ce résultat pour la Française.

Le grand écart est spectaculaire. Loïs Boisson est passée d’une demi-finale de Roland-Garros, où elle rivalisait avec les meilleures joueuses du monde, aux qualifications de Wimbledon, où elle s’est inclinée dès le 1er tour contre la 197e joueuse mondiale, la Canadienne Carson Branstine.

La Française s’est inclinée en trois sets. Et même si ce résultat est difficile à appréhender, il obéit à une forme de logique, étant donné le vécu inexistant de Loïs Boisson sur cette nouvelle surface. « Un premier match sur gazon, ce n’est jamais évident. C’était son premier match depuis Roland-Garros, dans des conditions totalement différentes, avec pas mal de vent », a observé l’ancienne joueuses Pauline Parmentier auprès de L’Equipe.

« Malgré tout, elle était à deux doigts de réussir à renverser le match, retient Parmentier. Je pense qu’il lui manque quelques repères sur gazon, quelques matches références pour se faire confiance dans le fait d’avancer dans le court quand elle en a l’occasion. Ce n’est pas simple d’enchaîner tout de suite après tout ce qu’il s’est passé mais je trouve que le match était plutôt bon quand même. »

Loïs Boisson, la découverte totale

L’enjeu était double pour Loïs Boisson qui devait enchaîner après Roland-Garros, et assumer le nouveau statut qui est le sien. Le tout en devant trouver des repères en très peu de temps sur une surface qu’elle ne connaissait absolument pas.

« Elle n’avait jamais vu un court sur herbe avant la semaine dernière, rappelle son agent Jonathan Dasnières de Veigy. C’était son premier match sur cette surface et elle a quand même réussi à faire un match plus que correct contre une fille qui joue très bien. Donc, j’ai envie de dire, c’est presque positif. »

Même son de cloche pour son entraîneur Florian Reynet. Pour une première, ce n’était pas un mauvais match. Il y a deux ou trois points où on a ressenti le manque d’expérience sur gazon et c’est normal, ça ne vient pas comme ça en un clin d’oeil. On va prendre le temps d’analyser tout ça et on va vite basculer sur la suite. Il n’y a que du positif. » Et il n’y a pas de quoi s’affoler.

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À propos de l'auteur
François Tesson
Alias « Tess ». Le fuoriclasse de la rédac. Football, cyclisme, tennis, rugby, volley, chessboxing: quelle que soit la discipline, François vous trouve toujours des sujets en or. Jaune, de préférence. Plusieurs Grandes Boucles, Grands Chelems et grands ponts à son actif, sans aucun contrôle positif. Point faible: à deux doigts de percer sur Snapchat.
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