Koretzky amer mais fair-play

Victor Koretzky
Battu sur le fil par le Britannique Tom Pidcock alors que l’or olympique du VTT cross-country lui tendait les bras, Victor Koretzky a fait preuve de classe, à chaud.

L’ équipe de France de VTT s’est posé la question d’une réclamation. Au sortir d’un podium ayant consacré le champion olympique sortant Tom Pidcock, devant le Français Victor Koretzky, qui a longtemps fait la course en tête ce lundi à Elancourt, l’amertume il est vrai était palpable et légitime pour le clan tricolore.

A l’attaque et aux avant-postes dans le final, le Biterrois a eu le contact fatal avec son adversaire dans la partie boisée du circuit – un accrochage en sortie de fourche qui l’a fait déchausser et perdre de précieuses secondes à l’approche de la ligne d’arrivée. Au plus mauvais moment. Même si les regrets du malheureux à chaud n’étaient pas dans cette péripétie.

Des graviers plus gênants encore

« Le sentiment est mitigé, dixit Koretzky au micro de France TV après coup. Tom était vraiment fort. Dans le dernière bosse, j’ai réussi à faire un écart. Mais à cause de la moto ouvreuse, il y avait des graviers sur la piste, j’en ai pris sur ma roue avant et j’ai commis une petite faute d’inattention… je suis vraiment déçu. »

Et de conclure: « Dans le bois à la fin, il me double et me touche, c’est vraiment dur de faire quelque chose à ce moment-là. C’est un grand champion mais je pense que je pouvais le battre aujourd’hui. J’ai du mal à savourer mais je pense que je vais vite réaliser, surtout avec ce public qui est formidable. Je suis déçu et content en même temps. »

 

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À propos de l'auteur
Yannick Sagorin
Alias « Sago ». Le roc de la rédac. Capitaine de (presque) toutes vos soirées sur Sports.fr, Yannick est le seul médaillé olympique de l’équipe. Un souvenir de Rio. À son palmarès également, une licence en F1 option WRC et un master en Ligue 1, un championnat dont il adore vous raconter les rebondissements. Point faible: son club de cœur.
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