Quel avenir pour Alpine en F1 ? Malgré les nombreuses secousses internes qui secouent l’écurie Alpine depuis plusieurs mois, Luca de Meo reste ferme : Renault ne compte pas se retirer de la Formule 1. Le PDG du groupe a profité de la présentation du nouveau SUV électrique Alpine A390 mardi pour réaffirmer l’engagement total de la marque dans la discipline reine du sport automobile.
Ces derniers temps, Alpine a pourtant donné l’image d’une équipe en perpétuelle reconstruction. Départs précipités de dirigeants, stratégies pilotes controversées, abandon du développement du moteur maison prévu pour 2026 et, tout récemment, le retour très remarqué de Flavio Briatore dans l’organigramme : autant de signes qui ont alimenté les spéculations sur un possible retrait de Renault.
Mais face à ces rumeurs persistantes, Luca de Meo a voulu envoyer un message clair. « Je tiens à répéter que nous n’avons absolument pas l’intention de vendre Alpine ou de quitter la Formule 1 », a-t-il déclaré avec fermeté. Le dirigeant italien a insisté sur le fait que la course fait partie intégrante de l’identité de la marque.
Un engagement multisport
« La course est un pilier de la stratégie d’Alpine. Et Renault a les moyens de soutenir cette ambition sur le long terme », a-t-il poursuivi, balayant les doutes sur la capacité du groupe à continuer d’investir au plus haut niveau. Pour Luca de Meo, la compétition n’est pas un simple outil de communication mais bien un socle stratégique.
Enfin, le patron du groupe Renault a rappelé que l’engagement du constructeur dépasse la Formule 1. La marque Dacia continue de s’illustrer au Rallye Dakar, tandis qu’Alpine se fait progressivement une place sur les podiums du Championnat du monde d’endurance (WEC). « Nos équipes travaillent sans relâche pour récolter les résultats qu’elles méritent », a-t-il conclu, résolument tourné vers l’avenir malgré les remous actuels.
