Un bon bol d’air

Bahebeck Troyes
Pour le premier de ces 8e de finale de la Coupe de France, Troyes n’a eu aucun mal à s’imposer à Sochaux (2-1) grâce à des buts de Bahebeck et de Faussurier contre une réalisation sur penalty de Boudebouz. Un septième match sans défaite consécutif pour l’équipe de Jean-Marc Furlan, qui pourrait avoir son importance sur le plan mental dans l'optique du maintien en Ligue 1. Relégable, l'Estac n'est pourtant plus qu'à deux matches du Stade de France.

Pour Sochaux comme pour Troyes, la Coupe est actuellement l’occasion d’oublier un peu les difficultés du championnat. Et même si les derniers résultats sont un peu meilleurs ces dernières semaines et que leur classement ne reflète pas forcément leur niveau de jeu, ce sont bien deux équipes du bas de tableau de la Ligue 1 qui s’affrontaient, en ouverture des huitièmes de finale de la Coupe de France. Dans un Stade Bonal frigorifié, avec un thermomètre à peine au-dessus de zéro degré, c’est Troyes qui attaque cette rencontre pied au plancher.

Plus d’envie, mais surtout une plus forte volonté de faire le jeu de la part de la formation de Jean-Marc Furlan qui domine ce début de match. Même si c’est Sochaux qui se procure la première occasion, via une reprise de Mikari stoppée sur sa ligne par Dreyer, ce sont bien les Troyens qui vont marquer les premiers, par l’intermédiaire de Jean-Christophe Bahebeck. Bien parti dans le dos de la défense doubiste, le jeune attaquant, prêté par le PSG, ne se fait pas prier pour battre Ovono d’une belle frappe croisée du gauche (10e). Ce n’est qu’à la demi-heure de jeu que les Sochaliens se réveillent. Privat (27e), Dias (37e), Kanté (38e) et Boudebouz tentent bien de réduire le score avant la mi-temps, sans réussite. Mathieu Dreyer, habituel doublure de Yohann Thuram dans la cage troyenne, y est pour beaucoup et parvient pour le moment à dégoûter les attaquants du FCSM.

La seconde période sera elle exclusivement sochalienne, sans que Dreyer ne soit pour autant énormément sollicité par les attaquants doubistes, maladroits dans la finition. Troyes se permet même d’ajouter un deuxième but à la fin du temps réglementaire, par l’intermédiaire de Julien Faussirier (89e). Et cette fois-ci, la formation de Jean-Marc Furlan ne se fera pas remonter comme à Toulouse, en Ligue 1, il y a deux semaines. Elle encaisse tout même un but de Boudebouz, sur penalty, au bout du temps additionnel, après une faute, qui, à part faire sortir de ses gonds l’entraîneur de l’Estac, restera anedoctique. Troyes est en quarts de finale de la Coupe de France, une première depuis 2001.

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