Valtteri Bottas se prépare pour de grands changements. Arrivé au sein de l’écurie baptisée Alfa Romeo au début de la saison 2022, le Finlandais verra son employeur retrouver l’identité Sauber dès l’an prochain. Une modification qui est un préalable au changement total de statut de la formation basée à Hinwil. En effet, dès 2026, Audi prendra le contrôle de l’entité suisse et en fera son écurie de Formule 1.
Alors que tout se met progressivement en place pour cette échéance, l’ancien pilote Mercedes ne cache pas que « c’est une période intéressante pour l’équipe » et avoue penser à cette arrivée du constructeur allemand dans la discipline. « Quand tu es concentré sur le présent, tu ne veux parfois pas réfléchir trop loin, mais si j’y réfléchis vraiment, et si je pense au projet à long terme, alors ça a du sens, a-t-il confié dans des propos recueillis par le magazine britannique Autosport. Et pour moi, ce serait vraiment motivant d’en faire partie. On verra, c’est encore un peu loin. Je suis sûr que l’on finira par avoir des discussions, mais pas encore. »
MEDIAINFO: Audi selects Sauber as strategic partner for Formula 1 entry
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— Audi Sport (@audisport) October 26, 2022
Bottas : « Nous ne sommes pas à l’arrêt »
En effet, quand Audi sera installé dans le paddock de Formule 1, le pilote aux dix victoires aura 36 ans et pourrait ne pas entrer dans les plans de la firme d’Ingolstadt. Avant l’ouverture de ce nouveau chapitre, qui verra Sauber collaborer avec un troisième constructeur allemand après Mercedes en endurance à la fin des années 1980 et au début des années 1990 puis avec BMW en Formule 1 entre 2006 et 2009, l’écurie suisse va devoir relever la tête alors qu’elle n’a su prendre que neuf points lors de la première partie de saison avec Valtteri Bottas et Guanyu Zhou. Et, pour le Finlandais, ces difficultés ne sont pas liées au futur de l’écurie.
« Vu de l’extérieur, on pourrait croire que tout le monde attend juste l’arrivée d’Audi, mais ce n’est pas le cas. Tout le monde est à fond, tout le monde redouble d’efforts, a-t-il affirmé. Nous ne sommes pas à l’arrêt. C’est juste que désormais, le peloton est très concurrentiel et si tu ne démarres pas la saison à ce niveau, alors ce n’est pas facile de revenir. On multiplie les efforts, on ne reste pas les bras croisés. » Toutefois, Alfa Romeo va devoir relever la tête assez rapidement pour se remettre sur la bonne trajectoire.