Gauff, le résultat plus que la manière

Tennis – Roland-Garros (F) : Gauff ne retient que le résultat
A l’issue d’une finale de Roland-Garros lui ayant offert un deuxième titre en Grand Chelem, Coco Gauff ne s’est pas focalisée sur la manière mais uniquement sur le résultat de cette rencontre face à Aryna Sabalenka.

Coco Gauff a dû s’employer. Après avoir lâché la première manche au jeu décisif face à Aryna Sabalenka, l’Américaine a trouvé les ressources pour inverser la tendance et remporter Roland-Garros pour la première fois de sa carrière. Quelques minutes après avoir soulevé la Coupe Suzanne-Lenglen, la numéro 2 mondiale s’est présentée face à la presse, admettant que « c’était hyper dur ». Comme la Biélorusse, Coco Gauff a concédé que le vent soufflant sur le Court Philippe-Chatrier a posé problème. « Quand je suis entrée sur le court, j’ai senti le vent donc je me suis dit que ça allait être une journée compliquée, a confié la native de Delray Beach dans des propos recueillis par le quotidien L’Equipe. Je savais que ça se jouerait au niveau de la volonté et du mental. » Alors que ce duel« s’est joué à quelques points », l’Américaine a assuré être « vraiment contente de (s)’être autant accrochée ». « Ce n’était pas joli, mais j’ai fait le boulot, c’est tout ce qui compte, a affirmé Coco Gauff face aux journalistes. Les conditions étaient vraiment difficiles, surtout du fond du court. D’un côté du court, c’était très dur de faire avancer la balle, de l’autre de la contrôler. »

Gauff : « Je savais à quoi m’attendre »

Des conditions qui n’étaient pas une inconnue pour la tête de série numéro 2 des Internationaux de France, qui s’est remémoré son entrée en lice face à Olivia Gadecki le 27 mai dernier. « Je savais à quoi m’attendre », a-t-elle lancé. Interrogée sur les différences dans le ressenti entre le titre acquis lors de l’US Open en 2023, déjà face à Aryna Sabalenka, et cette victoire à Roland-Garros, Coco Gauff a admis qu’il « y avait plus d’émotions après le premier » mais que ce succès sur la terre parisienne « était plus dur » à aller chercher. « Quand tu en gagnes un, tu n’as pas envie de t’en satisfaire, a ajouté l’Américaine. Je voulais le gagner parce que quand j’étais jeune, c’était un de ceux dont je me sentais la plus capable de gagner. Je me disais que si je terminais ma carrière sans l’avoir gagné au moins une fois, j’aurais des regrets. » Une finale que Coco Gauff n’a pas démarré dans les meilleures dispositions, étant vite menée quatre jeux à un avec trois balles de cinq jeux à un contre elle. « Mon timing était vraiment mauvais au début », a-t-elle admis avant de préciser avoir puisé dans le scenario de son quart de finale face à Madison Keys pour relever la tête. « J’ai essayé d’être plus agressive au deuxième set, ce qui a fonctionné », a confié l’Américaine face à la presse.

Gauff : « Pas un jour pour jouer du grand tennis »

Avec le vent, il était selon elle « important de remettre le maximum de balles dans le court » car « la balle bougeait tellement ». « Avec les conditions, ce n’était pas un jour pour jouer du grand tennis, a confié Coco Gauff. Je ne suis pas sûre que beaucoup auraient pu produire du bon tennis. » Enfin, le sujet de la petite phrase d’Aryna Sabalenka est venu sur la table. La Biélorusse a confié lors de sa conférence de presse qu’Iga Swiatek aurait eu le dernier mot lors de cette finale. Ce que la numéro 2 mondiale a contesté. « Je ne suis pas d’accord avec ça. C’est moi qui suis assise ici, a-t-elle commenté. La dernière fois que j’ai joué contre Iga Swiatek, j’ai gagné en deux sets donc… Je ne crois pas que ce soit une chose juste à dire. » Avec franchise, Coco Gauff a conclu son intervention en admettant qu’elle aussi voulait « jouer contre Iga » lors de cette finale car elle considérait qu’« Aryna Sabalenka jouait vraiment très bien ». Le scenario de cette rencontre a fini par tourner en sa faveur, lui permettant de quitter Paris avec un trophée de plus. Et le soulever sur le court lui a donné « l’impression d’être au sommet du monde ».

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À propos de l'auteur
Mathieu Warnier
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