Officiellement, l’OM n’a aucun doute quant à la présence de Roberto De Zerbi sur son banc lors de la saison à venir. L’été dernier, le technicien italien aux 45 printemps s’est engagé pour trois ans à Marseille. Et s’il a tenu à faire le point avec son président, Pablo Longoria, et le propriétaire du club, Frank McCourt, à l’issue d’un exercice 2024-2025 plus éreintant que prévu, les discussions alors menées l’ont manifestement conforté dans son choix de carrière.
« Place désormais à la préparation de la saison 2025-2026, avec un engagement et un alignement total de l’ensemble des dirigeants du club, déterminés à relever les défis passionnants à venir, au premier rang desquels celui d’installer durablement le club en Ligue des champions, saison après saison », pouvait-on lire le 24 mai dernier dans un communiqué officiel consécutif à une réunion au sommet organisée aux Etats-Unis entre les différents cadres du club.
Depuis néanmoins, un petit séisme s’est fait ressentir en Italie. Coach des finalistes humiliés de la Ligue des champions – les Nerazzurri de l’Inter Milan – Simone Inzaghi a décidé de céder aux sirènes saoudiennes, abandonnant là l’un des bancs les plus prisés de la Serie A. Un banc qui pourrait tout à fait accueillir Roberto De Zerbi selon la presse transalpine.
De Zerbi, la clause de la trahison
De l’autre côté des Alpes, les médias placent l’entraîneur de l’OM sur la short-list des dirigeants lombards, comme Thiago Motta et Cesc Fabregas. Sondé que la question cette semaine lors d’une cérémonie organisée en son honneur par la ville de Foggia, « RDZ » a clairement botté en touche. « Personne ne m’a appelé, surtout ces derniers jours. Je me sens bien à Marseille, donc il n’y a rien en préparation. Un appel possible (de l’Inter, ndlr) dans les prochains jours ? Jusqu’à aujourd’hui en tout cas, je n’ai absolument eu aucun contact. »
Selon Sky Sport Italia, la menace est bien réelle cependant pour l’OM. Et ce même si la piste menant le club de Milan à Cesc Fabregas paraît la plus chaude. En cas d’intérêt nerazzurro fondé et de velléités de départ affirmées de la part de Roberto De Zerbi, Marseille pourrait revivre le cauchemar estival traditionnel déjà observé ces dernières années avec les Marcelo Bielsa, Jorge Sampaoli et Igor Tudor. Une clause contractuelle établie entre l’OM et son stratège prévoit bien pareil dénouement. Le possible envol de l’ancien coach de Brighton vaut ni plus ni moins que 6 millions d’euros.