Le PSG s’est logiquement qualifié pour les quarts de finale de la Coupe du monde des clubs, dimanche, en surclassant un Inter Miami pas forcément au niveau d’un tel rendez-vous (4-0). Selon les estimations projetées par The Athletic au vu des données rendues publiques par la Fifa même le mois dernier, le club de la capitale pour ce parcours aurait déjà la garantie de revenus pharaoniques.
Lauréat de la Ligue des champions le 31 mai dernier, le PSG a ainsi mis la main sur un jackpot évalué à 150 millions d’euros. Une enveloppe colossale que les Parisiens peuvent doubler peu ou prou s’ils vont au bout de cette première mouture du Mondial des clubs à 32 invités. Un tournoi doté à hauteur d’un milliard de dollars (environ 850 millions d’euros).
Selon les primes de participation définies par la Fédération internationale de football et au vu du parcours et des performances déjà accomplis, ce sont 50 millions d’euros au bas mot qui sont promis à l’équipe dirigée par Luis Enrique. La seule qualification pour les quarts de finale au détriment de Lionel Messi ayant déclenché un bonus de 11,2 millions d’euros.
Un PSG impossible à challenger ?
Si le PSG vient à bout du Bayern pour atteindre le dernier carré, alors 17,9 millions d’euros supplémentaires s’offriront aux champions d’Europe. Puis 25,6 millions d’euros de plus en cas de finale ; et encore 34,1 millions d’euros en cas de triomphe ultime dans la compétition, le 13 juillet prochain à East Rutherford, dans la banlieue de New York.
Au total, ce sont donc 125 à 130 millions d’euros de crédits qui attendent potentiellement QSI et son invincible armada. Un possible été à 280 millions d’euros qui ne fera que creuser le gouffre qui sépare Paris de sa concurrence domestique. A fortiori dans une Ligue 1 à l’agonie pour l’heure condamnée à faire sans droits TV.
