Au mois de novembre dernier, Le Coq sportif était placé en redressement judiciaire. Fournisseur de la délégation française lors des Jeux olympiques de Paris-2024, l’équipementier français de vêtements et de chaussures de sport s’est vu proposer deux offres de reprise.
« Deux repreneurs se sont manifestés. À ce stade, un seul des candidats semble en mesure de déposer un projet de plan de redressement », peut-on lire dans un rapport du président du Grand Est Franck Leroy (divers droite), qui a été voté vendredi.
L’une des offres est portée par un consortium d’investisseurs, dont le milliardaire Xavier Niel, la famille Camuset, fondatrice de la marque, et d’anciens cadres dirigeants de l’entreprise. Le judoka Teddy Riner aurait également rejoint ce groupe. « Le soutien de Teddy Riner est un gage de sérieux », a réagi François Poitrinal, directeur de la société d’investissement Neopar, qui détiendrait 51% du capital pour cette offre de reprise.
Teddy Riner parmi les sauveurs du Coq sportif ?
Fondée en 1882 à Romilly-sur-Seine (Aube), Le Coq sportif employait 330 salariés en 2024. Lourdement déficitaire malgré son contrat d’équipementier officiel de l’équipe de France olympique, l’entreprise avait été été placé en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Paris en fin d’année dernière.
« Cette marque est emblématique du sport français. Elle est en difficulté aujourd’hui (…) Si on n’est pas foutus en France de produire un survêtement que les Français achètent, on est foutus », a déploré le journaliste Pascal Perri, dans son édito économique sur LCI. Pour rappel, Yannick Noah était sponsorisé par cette marque lorsqu’il a remporté Roland-Garros en 1983.