Voilà une affaire rondement menée pour Jannik Sinner ! Alors que son rival Carlos Alcaraz a passé cinq sets et 4h26 sur le court pour éliminer Fabio Fognini au premier tour de Wimbledon lundi, l’Italien n’est resté que 1h48 sur le gazon londonien mardi, le temps de battre son compatriote Luca Nardi 6-4, 6-3, 6-0. Le n°1 mondial n’a laissé aucune chance au n°95, qu’il affrontait pour la première fois. Sinner a servi 9 aces lors de ce match, et n’a pas eu la moindre balle de break à défendre. Il a certes dû attendre le dernier jeu pour breaker dans le premier set, mais a ensuite mis la machine en route, prenant le service de son adversaire à 1-0 pour gagner le deuxième set, et n’a ensuite perdu aucun jeu et seulement six points dans le dernier pour s’imposer.
Tombé dès les huitièmes de finale à Halle pour son seul tournoi de préparation sur gazon, Sinner avait reconnu que cette pause lui ferait du bien. Il en a profité pour apporter quelques changements dans son staff, et décroche donc son premier succès de la quinzaine, avec 28 coups gagnants pour seulement 17 fautes directes. Après les éliminations de Holger Rune et Daniil Medvedev lundi, un autre joueur du Top 10 est passé à la trappe, en la personne de Lorenzo Musetti, le n°7 mondial, demi-finaliste l’an passé. L’Italien, qui n’avait plus joué depuis son élimination en demi-finale de Roland-Garros par Carlos Alcaraz où il s’était blessé à la jambe gauche, est tombé face à Nikoloz Basilashvili, ancien n°16 mondial mais aujourd’hui 126e à 33 ans et issu des qualifications.
Le Géorgien s’est imposé 6-2, 4-6, 7-5, 6-1 en 2h26, grâce notamment à 15 aces et un seul break concédé. Il a remporté le premier set en breakant à 1-0 et 5-2 mais a cédé son service à 3-3 et a permis à Musetti de recoller à une manche partout. Dans la troisième, Basilashvili a manqué deux balles de set à 5-4 mais a fini par conclure à 6-5, puis il a déroulé dans le dernier set face à un adversaire diminué. Il affrontera un autre Italien au deuxième tour, Lorenzo Sonego, alors que Musetti pourrait bien quitter le Top 10 à l’issue du tournoi.
De Minaur et Paul au rendez-vous
Quart de finaliste l’an passé sur le gazon londonien, Alex De Minaur a de gros points à défendre, et l’Australien a parfaitement entamé son tournoi. Le n°11 mondial était opposé au n°74, Roberto Carballes Baena, et il s’est imposé en trois sets sets et 2h26 de jeu : 6-2, 6-2, 7-6. Auteur de 8 aces, il n’a été breaké qu’à une seule reprise. De Minaur a empoché le premier set en breakant à 2-2 et 4-2, puis le deuxième en breakant à 0-0 et 3-1, avant de galérer un peu plus dans le troisième. L’Australien a pris le service de l’Espagnol à 4-4 mais s’est complètement raté au moment de servir pour le match, encaissant un jeu blanc. Les deux joueurs se sont finalement départagés au jeu décisif, où De Minaur a eu le dernier mot en l’emportant 7-2.
Il affrontera Arthur Cazaux ou Adam Walton. Victoire en trois sets également pour le n°13 mondial Tommy Paul, lui aussi quart de finaliste en 2024. L’Américain a battu sans problème l’invité britannique Johannus Monday : 6-4, 6-4, 6-2 en 1h44. Il a notamment servi 9 aces et a sauvé les deux balles de break que s’est procuré son adversaire. Le natif du New Jersey a breaké à 1-1 pour remporter les deux premiers sets, puis encore à 1-1, et à 4-2, pour gagner le troisième et décrocher cette victoire. En revanche, le tournoi est déjà terminé pour Alex Michelsen, 32e joueur mondial, battu en cinq sets et 3h15 de jeu par Miomir Kecmanovic : 6-2, 3-6, 6-3, 3-6, 7-6.
Les deux joueurs ont gagné un set à tour de rôle, et dans le cinquième, il n’y a eu aucune balle de break et le Serbe l’a finalement emporté au super-jeu décisif, sur le score de 10-6. Depuis son huitième de finale à Melbourne, Alex Michelsen n’a plus gagné un match en Grand Chelem. Autre tête de série éliminée, Denis Shapovalov (n°27), demi-finaliste en 2021, qui a subi la loi de Mariano Navone : 3-6, 6-1, 6-1, 6-4 en 2h29. Le Canadien, qui a notamment commis 11 double-fautes, a gagné le premier set puis a breaké dans le deuxième à 2-2, avant de perdre le fil, avec cinq breaks concédés en trois manches.
