Depuis fin mai, la Fédération française de hockey sur glace savait que les deux équipes de France allaient disputer les prochains Jeux Olympiques, à Milan-Cortina du 6 au 22 février 2026. Cela fait suite à la suspension de la Russie en raison de la guerre en Ukraine, et au fait que les deux équipes françaises aient terminé meilleures deuxièmes des TQO. Cela fera 24 ans que les hockeyeurs français n’ont plus pris part à un tournoi olympique alors que pour les hockeyeuses, ce sera une grande première. Et pour la première fois depuis Sotchi 2014, les joueurs NHL pourront prendre part au tournoi, grâce à un accord entre la grande Ligue américaine, le CIO et la Fédération internationale. La Fédération française a dévoilé dès ce lundi une liste de six joueurs « identifiés au groupe en route pour Milan Cortina 2026, dans le cadre d’une opération de promotion ».
On y retrouve donc un joueur NHL, Alexandre Texier (St-Louis), mais aussi Yohann Auvitu, Pierre-Edouard Bellemare, Jules Boscq, Hugo Gallet et Jordann Perret. « Six joueurs ont été identifiés mais le hockey est un sport d’équipe. L’ensemble du groupe est conscient que cette participation représente un moment exceptionnel pour notre sport et, malgré le contexte international compliqué, c’est une immense fierté. Notre travail ne fait que commencer et la liste finale sera dévoilée quelques semaines avant les Jeux », a réagi Yorick Treille, l’entraîneur des Bleus, qui n’a pas pu empêché la relégation de la France en D2 lors du dernier Mondial.
Les groupes sont connus
On connait déjà les adversaires des équipes de France puisque le tirage au sort a eu lieu il y a plusieurs mois. Le tournoi féminin à 10 équipes aura lieu du 5 au 13 février, et les Bleues de Grégory Tarlé affronteront l’Allemagne, l’Italie, le Japon et la Suède. Le tournoi masculin à 12 équipes se déroulera du 11 au 22 février, et la France sera opposée au Canada, à la République Tchèque et à la Suisse. Des équipes de France qui feront figure de Petit Poucet dans ce tournoi olympique, mais qui tenteront de prendre l’expérience en vue des JO 2030, que la France organisera et où les Bleu(e)s sont donc assuré(e)s de participer.