Depuis 2014 et son bref passage sur le banc de Bastia, Claude Makélélé a un peu disparu des radars. Ses expériences d’entraîneur à Eupen (2017-2019), en Belgique, et à Tripoli (2024), en Grèce, n’ont effectivement pas marqué les esprits. C’est surtout l’image de l’infatigable milieu de terrain récupérateur que les fans de football ont gardée de lui.
Une carrière qui l’a mené de Brest au PSG, en passant par Nantes, l’OM, le Celta Vigo, le Real Madrid et Chelsea. C’est d’ailleurs chez les Blues que l’ex-international français (52 ans, 71 sélections) a disputé le plus de matches (280 rencontres de 2003 à 2008). À une époque où il faisait parler de lui pour ses performances, mais aussi pour sa vie privée.
De 2004 à 2008, Claude Makélélé a partagé la vie de la célèbre Noémie Lenoir qui, en 2005, a donné naissance à un garçon prénommé Kelyan. Mais si la mannequin faisait alors la une des magazines et était considérée comme l’une des plus belles femmes du monde, elle vivait des moments très compliqués loin des projecteurs, rongée par une terrible addiction.
« Je suis alcoolique et je le serai toute ma vie »
Dans une interview accordée à Konbini, l’ex-top model revient sur ces années sombres où elle est tombée dans l’alcoolisme. Une dépendance qu’elle a développée dès l’âge de 19 ans, bien avant de rencontrer l’ancien joueur des Bleus donc, mais dont elle n’a réellement pris conscience que des années plus tard, en 2010, après une tentative de suicide.
« Le jour où je me suis rendu compte que ce n’était plus normal, c’est quand je me retrouvais seule à la maison et que j’ouvrais mes bouteilles de rosé, témoigne la comédienne (45 ans). Vous pouvez avoir été élue plus belle femme du monde, à l’intérieur, j’étais pour moi la plus horrible femme du monde. […] Et l’alcool a vraiment appuyé cette sensation. »
Suivie par un psychologue depuis 2012, Noémie Lenoir est aujourd’hui parvenue à s’en sortir. Désormais sobre, elle n’est pas guérie pour autant. « On me dit: ‘Ça fait longtemps que tu n’as pas bu, tu n’es plus alcoolique !’ Si. Je suis alcoolique et je le serai toute ma vie. Et ce n’est pas une honte, affirme-t-elle. Ce n’est pas une fierté non plus, c’est une maladie. »
