PSG, l’annonce qui fait mal…

Bradley Barcola
A une semaine de sa finale de la Ligue des champions contre l'Inter, le Paris Saint-Germain était en répétition générale contre Reims samedi en Coupe de France. Le verdict est assez négatif.

C’était l’apéritif avant le plat de résistance. En attendant de défier l’Inter Milan en finale de la Ligue des champions, à Munich le 31 mai, le Paris Saint-Germain affrontait le Stade de Reims samedi dernier en finale de la Coupe de France.

Pour les hommes de Luis Enrique, c’était l’occasion de gagner un nouveau trophée, bien sûr, et de garder le rythme avant le grand rendez-vous du week-end prochain. Pour les supporters parisiens, cette finale de Coupe de France était une belle mise en bouche, et l’occasion de voir à l’oeuvre une équipe qui a enthousiasmé les amoureux du club cette saison.

Pour autant, le verdict comptable est assez négatif. L’audience TV de la rencontre est assez décevante, à certains égards: 2,96 millions de téléspectateurs, en moyenne, sur France 2.

Le PSG nettement battu par le rugby ?

Que penser de ces chiffres ? Déjà qu’il y a une baisse spectaculaire par rapport à la finale de l’an passé, entre le PSG et l’Olympique Lyonnais, qui avait réuni en moyenne 4,46 millions de téléspectateurs. L’affiche était moins alléchante, certes, tandis que l’opposition entre le champion de France et le 16e de Ligue 1 ne promettait pas un grand suspense. L’élan populaire qui accompagne le PSG en Ligue des champions n’a pas agi en compensation.

Par ailleurs, à titre de comparaison, la finale de la Champions Cup de rugby entre Bordeaux-Bègles et Northampton, également retransmise sur France 2, a passionné 2,9 millions de fans de ballon ovale. A bien des égards, c’est un score largement supérieur à PSG-Reims, car le créneau horaire était moins favorable pour le rugby (coup d’envoi 15h45) par rapport au football, diffusé en prime-time. La preuve ? La part d’audience est d’environ 18% pour la Coupe de France, alors qu’elle atteint les 33% pour la finale du rugby.

 

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À propos de l'auteur
François Tesson
Alias « Tess ». Le fuoriclasse de la rédac. Football, cyclisme, tennis, rugby, volley, chessboxing: quelle que soit la discipline, François vous trouve toujours des sujets en or. Jaune, de préférence. Plusieurs Grandes Boucles, Grands Chelems et grands ponts à son actif, sans aucun contrôle positif. Point faible: à deux doigts de percer sur Snapchat.
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