Les observateurs étrangers n’ont de cesse de le souligner : l’équipe de France bénéficie d’un réservoir de talents à nul autre pareil. Pour autant, tous les postes de n’ont pas logés à la même enseigne. Ainsi, si Didier Deschamps peine à instaurer une véritable concurrence dans les couloirs, où il est souvent obligé d’aligner des défenseurs centraux de métier, il croule sous les possibilités en défense centrale.
Dayot Upamecano, Ibrahima Konaté, William Saliba, Jules Koundé, Benjamin Pavard, Axel Disasi, Wesley Fofana, Jean-Clair Todibo, Castello Lukeba, Mohamed Simakan, Lucas Hernandez… La liste des joueurs utilisés en charnière par l’ancien Nantais est longue. Très longue.
Certains s’en sont mal accommodés et ont préféré aller voir ailleurs à l’image d’Aymeric Laporte ou Robin Le Normand, qui font le bonheur de la sélection espagnole. D’autres prennent leur mal en patience et ne désespèrent pas. C’est notamment le cas de Maxence Lacroix, formé à Sochaux mais révélé à Wolfsbourg, où il a évolué durant quatre ans avant de rejoindre Crystal Palace l’été dernier.
Maxence Lacroix veut y croire
« C’est une question qu’on me pose tout le temps. Il faut savoir qu’en France, il y a de très bons joueurs à tous les postes. Il y a une très grosse concurrence, a-t-il néanmoins reconnu au micro de RMC. On peut voir que les joueurs qui jouent à ma place, performent en Premier League. On peut voir Saliba, Ibou (ndlr Konaté) sont dans des équipes qui jouent la Champions League «
« Quand tu joues dans une équipe de milieu de tableau, c’est plus complexe, plus difficile, a-t-il ajouté. Il faut encore prouver tous les week-ends et c’est pour ça que je suis venu en Premier League pour pouvoir jouer contre ce genre d’équipes et montrer que j’ai quelque chose à jouer. Il faut continuer à travailler, à être performant et ça arrivera. »
