Laurent Jalabert, la triple fracture du visage qui l’a changé

Laurent Jalabert
Au cours de sa carrière de cycliste, Laurent Jalabert n'a pas eu trop de mauvais souvenirs. Mais sa chute à Armentières sur le Tour de France 1994 reste un traumatisme.

Consultant pour France Télévisions depuis 2003, Laurent Jalabert va de nouveau commenter le Tour de France qui débutera le 5 juillet prochain. Une course qui a compté dans sa carrière de coureur cycliste. Mais s’il a réussi quelques belles choses sur la Grande Boucle, il y a aussi vécu l’un des pires moments de sa carrière. Du moins l’un des plus traumatisants. C’était le 3 juillet 1994, du côté d’Armentières.

Celui qui a remporté par deux fois le classement de la montagne sur le Tour (2001 et 2002) était aussi un excellent sprinteur durant les premières années de sa carrière. Il a d’ailleurs terminé avec le maillot vert lors des éditions 1992 et 1995 de la Grande Boucle. Mais en 1994, l’un de ces fameux sprints a tourné à l’horreur pour lui. Il l’a raconté dans une petite vidéo postée ce samedi sur ses réseaux sociaux.

Invité à se rappeler les pires souvenirs de sa carrière, Laurent Jalabert a d’abord tenté d’esquiver la question. « On les oublie vite ceux-là. Donc le premier je ne m’en rappelle pas. C’est trop loin. » Mais lorsque son interlocuteur à mentionné Armentières, l’ancien champion a esquissé un petit sourire. « Armentières, ça reste un souvenir douloureux mais… Celui-là je ne l’ai pas trop oublié quand même. »

Laurent Jalabert traumatisé par ce sprint

Finalement passé aux aveux, Laurent Jalabert a montré qu’il n’avait même rien oublié de ce terrible carambolage dans lequel il avait été pris alors qu’il roulait à pleine vitesse. « Armentières en 1994 et l’arrivée de la première étape au sprint, et un agent de sécurité qui prend une photo pour un gamin qui était dans le public et voilà. C’était le strike à l’arrivée. Moi j’étais au milieu. Voilà, une triple fracture au visage ! »

Un souvenir pénible pour le collègue de Marion Rousse sur France TV. « Ça c’était un moment difficile de ma jeune carrière, mais c’était un mal pour un bien parce que ça a conditionné ensuite le coureur offensif que je suis devenu. J’avais peur dans les sprints, du coup je me suis mis à attaquer. » Avec la réussite que cela lui a valu.

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À propos de l'auteur
Arnold Fortin
Alias « Schwarzy ». Le finisseur de la rédac. Pas toujours titulaire mais très souvent efficace, Arnold fait chauffer son clavier pour vous bombarder d’informations explosives à longueur de journée. Des attaques qui claquent, une titraille qui mitraille. Point faible: moins à l’aise en déplacement qu’à la maison.
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