Spanoulis descend son équipe en flammes

Basket – Monaco/Spanoulis : « Nous sommes vides physiquement et mentalement »
Mardi soir, l’Asvel a idéalement débuté sa série des demi-finales de Betclic Élite face à Monaco (94-74). Vassilis Spanoulis, l’entraîneur de la Roca Team, n’a pas apprécié le comportement de ses hommes.

Gare à ne pas tout perdre en cette fin de saison pour Monaco. Quelques jours après la désillusion née de la défaite en finale du Final Four contre Fenerbahçe (70-81), la Roca Team s’est inclinée à Décines contre l’Asvel dans le cadre du match 1 des demi-finales de Betclic Élite (74-94). Malgré un deuxième quart-temps intéressant, les hommes du Rocher ont dans l’ensemble manqué de tout et font désormais la course derrière alors que le match 2 est programmé dans deux jours, toujours à la LDLC Arena. Et le moins que l’on puisse dire est que ce revers n’a pas plu à Vassilis Spanoulis, le technicien monégasque.

En conférence de presse pour L’Équipe, le Grec s’est lâché : « Nous avons été plus que mauvais, a t-il enragé. Je ne peux pas utiliser d’autres mots. On dirait que nous ne sommes pas venus ici pour jouer. On a un match tous les deux jours, quand d’autres ont eu une pause entre samedi et mercredi. Je ne comprends pas la programmation de la LNB. Dans le basket, chaque jour est important pour la récupération. Pour autant, ce n’est pas une excuse. Nous n’avons pas bien joué et l’ASVEL a mérité sa victoire. »

Des critiques au vitriol

Après une entame de match ratée, marquée par de nombreuses pertes de balle (7 après 9 minutes), la Roca Team n’a jamais semblé en mesure de pouvoir rivaliser avec son adversaire. Absente des débats, nerveuse sur le parquet, l’équipe du Rocher n’a été que l’ombre d’elle-même. Avec 4 points de retard à la pause, on aurait pu penser que le champion de France en titre serait revenu mais non, les Monégasques n’ont inscrit que 29 points en seconde période. Cette inefficacité a logiquement été pointée du doigt par Spanoulis qui n’a pas fait dans la langue de bois au moment d’en expliquer les raisons. « La réalité est que nous sommes vides physiquement et mentalement, a reconnu l’entraîneur. Je ne comprends pas pourquoi. C’est du basket, on doit aimer cela et aimer se battre pour gagner des titres ! Je n’arrive pas à comprendre ce qu’il se passe, mais une chose est sûre, c’est ma responsabilité de corriger cela. Être fatigué, c’est pour un père ou une mère de famille, qui travaille toute la journée pour nourrir ses enfants et payer son loyer. Être épuisé à cause du basket ? Je ne comprends pas. […] Qu’on me dise qu’on a eu une mauvaise journée, que l’on n’était pas prêt mentalement, je peux l’entendre. Mais « fatigué » ? Quand on est millionnaire et qu’on a fait de son hobby un métier, c’est irrespectueux envers tous ceux qui travaillent toute la journée pour un salaire bien différent à la fin du mois. »

Interrogé sur l’absence de Mike James qui est actuellement suspendu pour des raisons disciplinaires après « une échauffourée dans un restaurant monégasque et des insultes proférées à des policiers » selon L’Équipe, l’entraîneur n’a pas souhaité faire de commentaire.

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