Il est le recordman de victoires au rallye du Portugal, et il sera encore présent cette année ! À 41 ans, Sébastien Ogier prendra part pour la 14e fois de sa carrière au rallye du Portugal, dans deux semaines. Un rallye qu’il a déjà gagné à six reprises, en 2010, 2011, 2013, 2014, 2017 et 2024, et où il va donc défendre son titre.Le pilote Toyota dispute la saison 2025 à temps partiel, comme c’est déjà le cas pour lui depuis la saison 2022, car il souhaite avoir plus de temps pour profiter de sa famille, mais le Portugal fera bel et bien partie de son programme.
Cette année, Sébastien Ogier a déjà pris part en janvier au rallye Monte-Carlo, qu’il a remporté pour la dixième fois (un record), avant de faire une pause et revenir pour le rallye des Canaries en avril, où il a fini deuxième derrière Kalle Rovanperä, son coéquipier chez Toyota. Il sera donc également présent pour le seul rallye WRC au calendrier du mois de mai, sur les chemins de Matosinhos, près de Porto.
Et même s’il n’a participé qu’à deux rallyes sur quatre cette saison, le Gapençais occupe la quatrième place du classement général, à un point du champion du monde Thierry Neuville (Hyundai), qui a pourtant disputé toutes les courses. Toyota, qui a décidé de changer la couleur de ses voitures, passant du noir au gris, pour les sept rallyes de la saison sur terre (jusqu’au rallye du Chili en septembre), sera présente en force au Portugal avec, en plus de Sébastien Ogier, Elfyn Evans (leader du championnat), Kalle Rovanperä, Takamoto Katsuta et Sami Pajari.
Fourmaux et Loubet seront là aussi
L’autre Français en lice au Portugal dans la catégorie-reine sera bien sûr Adrien Fourmaux (30 ans ce samedi), actuellement sixième du classement, au volant de la Hyundai. Au total, douze voitures seront engagées dans la catégorie Rally1, du jamais vu depuis octobre 2022.
Il y aura également un nombre record de 45 voitures en Rally2, dont le Français Pierre-Louis Loubet (28 ans), qui avait roulé en Rally1 avec Hyundai et M-Sport, et qui s’est engagé la semaine passée avec l’écurie britannique, où il fait donc son grand retour.
